Je n'ai à ce jour tuer personne Or cela ne me fait ni chaud ni froid. Aux émulsions de testostérone, Je tangue, de l'extase au désarroi.
Jamais l'idée d'un vol ne m'a frôlé, J'ai pourtant des regards concupiscents. Voila ce que c'est de trop agencer, Le désir s'amenuise évanescent.
Je suis le pourtour d'un bocal tout rond, Amoral, asexué, amorphe. Rien ne sent mauvais et rien ne sent bon. J'apparais pourtant anthropomorphe.
Entretemps d'un courant électrique, Electroencéphalogramme plat, Rien jamais ne me donne la trique, Vide de pensée d'un cerveau béat.
Je n'ai pas conscience de moi-même. Immondices creux sans aspérité, Je suis l'alpha, l'oméga, eux-mêmes. Je suis le hasard source éternité.
Je suis le poème inorganisé, Qui laisse tous les mots s'entrelacer Dans une encre plume informatisée. Poisson rouge, je ne sais pas rêver.
C'est un plumitif, qui lâche les mots Dans la bassine, sel du bain de pieds. Certains sont des bulles, d'autres des rots, Equilibre d'un hasard chantourné.