Adieu mon amour des jours de solitude Je regagne mes rêves trop vite oubliés Au désir à ses violentes servitudes Je fais don de ce prétexte de liberté
Femme des caresses de baisers langoureux J'oublie le nom des parfums d'incertitude Nos saisons se croisent dans le bleu de tes yeux Miroir magique des plis d'ingratitude
Je te fais complainte sourde du fou désir Qui me pousse à voir des larmes de pluie rouler Sur tes petits seins frissonnant de ton plaisir A croquer la vie sur un grain de peau hâlée
Comment te dire ces paquets d'amour posés Sous l'arbre des jours de fête de rencontres Attendant le temps dans un espace éthéré Où des ombres géantes portent des montres
Un sablier d'épines vertes à rebours Remonte les saisons du grand mécanisme Arrangeant à sa façon les belles amours Pour que l'heure sonne du beau romantisme
Un génie de la forêt sur une branche S'agite en faisant tinter des grelots d'argent Regardant passer les amours des dimanches Il cultive la mousse du lit des amants
Je t'invite à partager le même rêve Dans les distances de l'oubli nos ventres chauds Brûlent leurs atomes de désir en sève Sèche du sang des arbres de ce renouveau.