Y'avait quelqu'un et y'a plus personne Y'avait de l'amour et de la tendresse Vivre au temps que le désir façonne Y'a le vide grain de la rudesse
D'images floues de l'objet des pensées Perdues en frustration de promesses A projeter un temps inespéré Perdu au souvenir des caresses
Mon amour inachevé au bonheur Refus d'un plaisir débordant de joie Craintif et fragile à toutes les peurs D'un univers vide où je serai roi
Je t'abandonne aux rêves de douleur A jouir de plaisirs aux goûts regrets Entre le ciel aux cascades de pleurs Et les mousses vertes printemps des prés
Goûte aux excès des recherches folles Jusqu'à te perdre à ton propre regard Dans les courbes revêches où s'étiole La chaleur du désir d'un coeur blafard
L'absence reine de mon devenir S'élabore au vide des caresses De mains furtives qui dans un soupir Dessinent en désespoir tes fesses
Nous nous reverrons aux feux de l'enfer Dans nos jours de nostalgie douteuse A croire aux vertus de ce beau revers Au coeur des flammes les heures heureuses.