Y'a tant de choses incroyables sur Terre Qui finissent par s'imposer dans le réel Comment penser par exemple ce mystère Du désir de tendresse fui à tire d'aile'
Crever de désir la douce violence D'une fin languissante d'amour et plaisir Attendre les baisers partis en vacances Sur une île aux lèvres privées de devenir
Quel doux supplice à déguster jusqu'à la lie Des souvenirs de caresses de corps aimant Le bonheur de se donner à leur avanie Dans la séparation ultime souffrance
Rien de plus délectable qu'un oubli construit Dans la fuite des impossibles délices D'un temps insaisissable à jouir de la nuit Des promesses ces intenables caprices
La peau se délite en lambaux de morsures De dents mordant dans la soumission suave Que la montée de spasmes d'un temps endure Aux orgasmes gloutons d'un volcan de lave
Des lèvres bleues enserrent un sexe d'ange Doux comme une suédine pour dimanche Qu'une promenade sur la mousse range Au rayon rêve d'oiseau sur une branche
Entre deux fesses rebondies une brèche Rouvre les profondeurs d'une source absente Où la Terre cherche sous une langue rêche Les mots d'amour verts parfumés à la menthe
Y'a tant de choses incroyables sous Terre Que les ondes telluriques poussent au jour Rien ne résiste pas même le mystère A la plénitude sereine des amours.