Un gros taureau, sur la place du village, Expose ses couilles de bronze au soleil froid. Les barbelés fer de l'Aubrac n'ont pas d'âge, Pour tenir les vaches sur les hauts de l'endroit.
Laguiole, aux randonneurs des ésotérismes, Ramène les réalités animales Aux uniformes scouts de lourds fanatismes, Ignorants fous des aspirations primales.
Des remontées mécaniques entre sapins, En été, cherchent la neige au fond des vents chauds. Des randonneurs, aux ampoules de pèlerins, Les genoux enflés, marchent les pieds en lambeaux.
Au bric à brac des mystères de toute foi, Les pèlerins d'Aubrac, vers ce reproducteur, Baissent les yeux, comme le veut leur propre loi, Devant les bourses d'un animal à l'honneur.