Un rayon de soleil caresse l'avenir, Lointain horizon des perspectives du temps, Refermées sur les affrontements des empires, Pour des conquêtes de canons, au prix du sang.
Des peuples se contentent de sanguinaires, Mégalomanes aux goûts de lucre et d'argent, Volontiers ignorants, fous d'imaginaire, Stériles pourfendeurs des lois, abjects, violents.
Leurs saluts nazis, pour obscénité choisie, Jetés à la vacuité de pensée en cours Dans les médias, qu'ils achètent et se rassasient, Pour qu'à la bourse leurs actions tiennent leur cours.
Leurs propos puent les relents d'égouts qu'ils boivent. Ils les vomissent sur les faibles en gerbes. La langue intrusive est seul verbe, qu'ils bavent En diarrhées de mots acides et acerbes.
Résistants à la folie furieuse sans loi, Quelques-uns restent droits malgré les coups reçus, Ils prônent le respect des vies, celui du droit, Un rayon de soleil, lueur entr'aperçue.