Au creux de ton dos les plus beaux paysages Le désir en ballade au grain fin de ta peau Embarque nos sens au plus grand des voyages De nos lèvres en feu aux sources bleues de l'eau.
L'homme un jour a cru enfin maîtriser le feu, Le tenir chaud en sa tanière des hivers, Pour y cuire sa viande à l'abri des affreux, Vaincre les peurs des nuits noires de ses enfers.
Sur tes fesses les ombres du jour frémissant Dessinent le galbe du plus bel univers Que mes mains caressent aux contours des amants Le feu du désir brûle nos rêves ouverts.
La femme un jour a cru enfin maîtriser le feu, Le tenir chaud en sa tanière des hivers, Pour y cuire sa viande à l'abri des affreux, Vaincre les peurs des nuits noires de ses enfers.
Au feu des amours nos corps s'échappent du temps Sur les parois lisses des orgasmes soudains Pour y fuir le bonheur des plaisirs lancinants Sur les braises chaudes de nos plus beaux chagrins.
Le feu de soleil nous tient en sa lumière Petits charbons incandescents sur la Terre Nous brûle du désir la belle misère De nos baisers sur ses lèvres éphémères.