D'une crainte ou du désir d'exister Du fantasme et de la réalité A point nommé toujours nos rencontres Tendres de l'amour ouvrent les portes
Je vis de cette absence cruelle Suave en son vide de rêve ardent A toi que je vois toujours plus belle Distante et si désirable pourtant
Amoureux du vide et de l'absence Au désir frustré cure de jouvence Au besoin de souffrir une passion Les caresses et baisers en rémission
Il n'est de bonheur plus suave et chaud Que de se voir plus tard que bien trop tôt Et le désir de toi plus charnelle Mûrit en lignes de ritournelles
Au souvenir de nuits éternelles Le goût du plaisir et de ses ailes A jamais de notre vie comme une Cascade de joie joyau de lune
Brèves envolées aux corps de nos coeurs Nos nuits peintes aux tableaux du bonheur Nous transportent loin en nos rencontres Au proche et lointain cours de nos montres
Je ne vis que du souvenir futur De nos baisers chauds aux mots forts et purs Et le temps ne porte que l'attente Des étreintes rares qu'on s'invente
Je n'ai de talent pour la création Et ne sais dire que le constant désir Aux feux de l'incandescente passion Devoir vivre sans apprendre à mourir
D'une crainte ou du désir d'exister Du fantasme et de la réalité A point nommé toujours nos rencontres Tendres de l'amour ouvrent les portes.