Je suis à mourir de cette absence de toi Dans un temps compté au désir de caresses Eternité à dessiner du bout des doigts Un rêve fou au coeur de nuits en détresse
L'espoir se torture dans la solitude D'une attente fébrile sans échéance L'amour tenu sous le joug de servitude Le désir prend la raison au jeu d'errance
Je suis à disparaître de mon temps réel Etranger à ce qui n'est pas désir de toi Aux sources ruisselantes de ce seul appel Dans les eaux bouillonnantes d'un frisson d'émoi
Mon image se perd sur la glace sans tain Où ton reflet apparaît sur les figures Des formes des rues et des ombres du matin Il n'est que toi que mon regard transfigure
Je ne suis à respirer que ce seul parfum De ta peau nue aux senteurs de thym sauvage Entre mille bouquets je n'en colore qu'un Découvert aux plis secrets de ton corsage
Mes soupirs comme autant de souffles haletants D'un oxygène rare sans les fragrances Offertes par les baisers comme fleurs du temps Subtiles dans l'air transportant ta présence
Je ne suis à espérer que la rencontre Que nos promesses ont tissée au fil des jours Quand entre mes bras je te tiendrai tout contre Nos désirs libérés dans les pulsions d'amour.