Tes silences, comme immenses pages blanches, Ouvrent l'espace infini de tous mes rêves. L'espoir projette les formes de tes hanches. La palette des couleurs s'offre trop brève.
Le désir surgit soudain, au coin d'un soupir. Le doute questionne les incertitudes. C'est un dialogue amoureux, lointain avenir, De tendres baisers sont vagues d'habitudes.
Profondeur de l'éternité entr’aperçue, Tes lèvres muettes scellent tous nos secrets. Les couleurs des sons vibrent leurs déconvenues. Dysharmonie de musique sans alphabet.
Vide de leur profondeur sèche abyssale, L'absence se gonfle lourde de mots éteints, Jamais prononcés, dans leur folle cavale, Mystères, posés sur les pointes de tes seins.