Paso-doble sur le sable d'une arène Proche et loin envers soi d'une étreinte doute Tournoiements sous le soleil et les vivats La foule cultivée attendant la joute Tout humanité forte soumise au combat Rien ne vit ni meurt dans cette attente vaine.
Tout le poids du temps en un parfum enivrant Rien que les sourires de la joie du moment Et ces corps à la vie d'un instant lumière Mille sifflets mille hourras ou colères Le chaud soleil tenant toute force vive De l'ombre et du soleil la même lumière.
Aux éclats cuivrés du rythme des musiques La vie à l'issue du combat héroïque La mort à lire la partition tragique Et la foule en délire à son compte de sang Chaque goûte pour un sable grain plus pesant Des couleurs étincelles et lumières d'or Homme et taureau le même jour chacun son sort.