La misère sexuelle pauvre hère Aux sources de tes angoisses d'existence Fait le lot des jours gris où sans but tu erres Ne sentant plus les vibrations de romances
Une hirondelle ne se pose sur terre Que pour mourir et ne plus jamais repartir Elle est faite pour voler dans l'atmosphère Vie de hauteur sans jamais besoin d'atterrir
La tendresse se niche parfois en rêve Sans jamais se poser sur les êtres rêveurs Chasseresse des subtils instants de trêve Elle se fait souvent étrangère du bonheur
C'est pas si souvent qu'on baise dit la chanson D'un séducteur à la voix chaude de soleil Alors mets ton désir en phase d'unisson De l'absence de ce plaisir à nul pareil
Tu pourrais avoir faim ou soif et dépérir Tu pourrais vivre les affres de violences Quand tu mesures les manques du déplaisir Tu t'abreuves de la source d'espérance
Loin des yeux loin du coeur la plus belle farce Il est des désirs qui vibrent dans l'éternel Amorcé au regard d'une seule garce Ils unissent les temps au goût amer de fiel
Réjouis-toi mon coeur de saigner sans cesse Tu respires la joie des frustrations de vie Quand tes soupirs glissent sur la peau de fesses Comme autant de souvenirs des amours non-dits.