J'y pense et puis j'oublie La tête entre les cuisses du temps J'avance nonchalant J'y pense et puis soudain je jouis
Sueurs froides des courants d'air trop chaud Les peurs suintent sous les peaux frissons Quelques caresses glissent sur le dos Les contours d'une ligne d'horizon
Lèvres de tes secrets Ouvertes aux sursauts du plaisir Au délice suret Du nectar miel d'un corps en jouir
Au creux moite de cette fournaise Le feu brûle toutes les déraisons En mille étoiles d'une genèse Le temps s'effondre en sublime explosion
J'y pense et je jouis Au bout de l'espace à partager Aux rives d'infini Absent au temps qui s'offre à rêver.