Des parrallèles, qui se courbent en amour, Aux croisements des corps en unisson désir, Les sons harmonieux d'une musique du jour Donnent les parfums secrets d'un miel de plaisir.
Aucun regard ne voit que ce qui s'approche Dans l'intuition partagée d'un rêve éveillé, Pour emplir à jamais le creux plein des poches De sensations d'accéder à la satiété.
Orgasme des chocs électriques des passions, Court passage éphémère au royaume des dieux, L'expansion physique d'univers en frissons Souvre sur la porte du délire amoureux.
Ailleurs, dans la fusion sexuelle des corps, Les bribes du temps se déchirent infinies Confondant l'espace et l'instant de brève mort Dans le néant poussière éternelle de vie.
Nous sommes divins mortels et du fond des temps Animaux en rut au coït des espaces. Nous créons, à la houle des corps des amants, Le rythme des univers bleus qui s'embrassent.
Particules en fièvre, d'un bouillonnement D'expansions insensées en force du désir De croiser les dimensions inconnues des temps, Les caresses sont les clés de nos avenirs.
Aux murmures fous,susurrés sous la couette, Se croisent les premières mélodies du vent De création des plus belles pirouettes, Que les univers réservent aux seuls amants.