Au-delà de rien y'a plus grand chose Quand le désir fou ne peut pas céder Il cogne sa rage aux portes closes Dans le déni de la perte d'aimer
Il souffle le vent chaud des frustrations Au désert du gésir solitude Sur les pierres larmes lamentations D'un temps qui s'égare d'hébétude
Les espaces sans bornes caresses S'ouvrent aux images bleues des plaisirs Aux gouttes de rosée la tendresse Coule sur l'herbe sèche souvenir
Une chevelure sur un frisson Trace les sillons d'une peau d'oubli Pour ouvrir un delta aux abandons Sur les sables froids d'un jour infini
Une langue ouvre un baiser possessif Aux mots silence des creux du ventre Deux corps difformes se joignent lascifs Dans le rien où le pas grand chose entre
Un oubli noir se refuse au bonheur Et reste vive la blessure' d'aimer Un chagrin traîne le cours de son heur A fleurir sur un espoir réfréné.