Mélancolie d'un premier jour d'été triste Où rien ne tient plus des promesses espérées L'encre est sèche au stylo bleu du bel artiste Les mots de sable s'envolent sur le papier
Trouble désir fermenté de sa frustration Cultivé comme un espoir fou une embellie Aux non-dits assourdissant les palpitations De coeurs trop frileux pour s'ébattre dans leur vie
La canicule' colle le temps à la sueur De la peau des amours fiévreux qui transpirent Les relents d'un plaisir trop servile à la peur Dans une gangue le désir se torture
Les caresses ne sont qu'un souvenir ancien Sans frissons ni émois d'une peau oubliée Des lèvres et des doigts fébriles de la main A contenir un vide d'amours parfumées
Aux feux de la saint Jean s'éteignent les braises Au soleil de l'été la nuit ouvre son coeur A l'absence d'un tableau sur les cimaises L'écran des nuits blanches d'un rêve de bonheur
Inachevées de n'avoir jamais commencé Egarées dans l'absence des mots du désir Fondues dans les regards de tendresse' partagée Les amours desséchées en désert de plaisir
Mélancolie d'un premier jour d'été triste Où rien ne tient plus des promesses espérées L'encre est sèche au stylo bleu du bel artiste Les mots de sable s'envolent sur le papier.