Puis, le rêve mange la réalité bleue d’une folle gourmandise sans limite. Le désir est une sève chaude de vœux. Dans un corps léger, l’apesanteur lévite.
Puis, l’aboutissement se révèle accompli, Dans une plénitude de satisfaction. Le futur d’évidence embrasse l’infini. La lente empreinte du passé en abandon.
Puis, la satiété ruisselle en alvéoles De son miel d’ivresse de nectar sublime. Le corps absent de toutes sensations molles, Confusion d’universel et de l’intime.
Puis, une disjonction brutale rompt le sens. l’onirique s’échappe et s’enfuit en réel, Bruits et lumières viennent faire contresens. Le poids de la vie envahit l’intemporel.
Puis, une sensation étrange s’incruste A jamais dans un éprouvé latent du corps. A fleur de peau un rêve inconscient s’ajuste. A tout jamais le doute devient le plus fort.
