A course folle dans le vent des pas perdus Eviter la rencontre de l'impossible Découverte de vérité du désir nu Dans sa soif inaltérable et indicible
Aux largesses du temps ouvert sur le plaisir De savourer et d'assouvir l'appel des sens L'étroitesse d'un besoin à toujours grandir Pour repousser les limites des contre sens
Fuir plus loin que son propre horizon incertain Au-delà des bords glissants de suavité A craindre qu'un jour enfin s'appelle demain S'inventer la marche d'une nécessité
Redouter le calme plat du bonheur béat Aux caresses molles sur des chairs obèses Aux heures régulières des mêmes ébats Dire aux baisers bleus leurs belles hypothèses
Accélérer la course d'un souffle asphyxié Sur les sentes des amours et de leurs flammes Poursuivre le rêve d'une félicité En corps à corps au long cours de chaque femme
Reprendre un regard sur le temps à l'ombre bleue Des infidèles promesses adultères Pour culbuter plus encore de fous adieux Dans le marathon plaisir de sa misère
A corps perdu aux limites de l'extase Ressacs de vagues dans le désir déchaîné Ailleurs au loin des mots simples sans emphases L'orgasme se donne en impuissance d'aimer.