Le peuple n'a plus qu'à bien se tenir Se taire travailler payer souffrir Et peut-être aussi apprendre à mentir Se la jouer belle pour se grandir
Plus que jamais " élections piège à cons" Fait recette aux frontons républicains Effaçant toutes les aspirations De démocratie des concitoyens
"Je vous ai compris" vieille formule Resservie à ces têtes de mules Qui croient que voter sert à décider Que le peuple a sa souveraineté
La République attend sur le trottoir Elle est triste a très peur et broie du noir Des énarques se partagent son fric Dicourent palabrent et lui envoient les flics
Gueule de bois des lendemains de fête Des élites cul par dessus tête Lendemain d'élection d'un peuple fou Trop sage encore à tenir son courroux
"Sans pain qu'ils mangent de la brioche" Il suffit de rien d'une anicroche Pour que chacun se tape la cloche Ecrasant les perdants qui s'accrochent
La violence des donneurs de leçons Et autres tenants de constitutions Se raccrochant aux seules institutions Couve les feux d'une révolution
Les urnes civilisées crient tout bas Le mal être et tout ce qui ne va pas Loin des désquilibres financiers Et des hoquets d'énarques et boursiers
"A trop jouer avec le feu" dit-on On se brûle les ailes et le croupion A prendre les citoyens pour des cons Il n'est qu'une issue la révolution.