Il n'y a pas de porte, sous la pierre percée, Juste les empreintes de baisers promesses. La Matheysine, de mines entrelacées, Frémit de tant de caresses sur les fesses.
Je t'aime au seuil du plongeon dans l'obscurité. Sous l'arche de roche s'ouvre l'éphémère, Éblouissant de ses cristaux de vérité. L'amour à l'ombre bleue d'espoir marche arrière.
Les elfes, sorciers et ondes telluriques Sont impuissants à vouloir prendre le désir Dans les rets de leurs incantations magiques. Sa force plie la roche aux amours à venir.
Aime-moi dans le tourbillon impossible Du réel jeté aux violences du désir. Regarde couler le flot des jours risibles, Aux douleurs d'attendre les vagues à jouir.
Entre nous le futur figé dans les songes De caresses inachevées de leur pudeur, Au temps perdu les ventres d'envies se rongent Sous l'arche pierre percée, où s'estompent les peurs.
Une page de pierre, dans nos vieux secrets, Reste ouverte aux révélations des désirs bleus. L'un à l'autre oublieux des rejets, des regrets, Corps à cris, le temps recréé d'un entre-deux.