Misère absolue des solitudes subies, Au milieu des foules compactes d’absences. Les distances et l’espaces à jamais réduits. Des amitiés et des amours en carence.
Brouhaha assourdissant des bruits fluides, De phrases lancées péremptoires, sans sujet, Où chacun se croit sachant et nouveau guide, Dans les faits divers des média sans intérêt.
Profondeur suave et satinée d’un jour blanc, Sans aucun autre bruit que ceux de nature, Au chant siffleur de mésange ou d’un merle blanc. Au lointain moëlleux d’un temps neuf, sinécure !
Au beau milieu de nulle part de sept milliards De congénères solitudes conectées, Sustentation fragile entre les mots bavards, Un être seul jouit de se réinventer.