C'est en fermant les yeux que j'ai soudain appris Les couleurs de mon temps dans le regard trop bleu De tes yeux qui me caressaient dans cette nuit Arc en ciel caresses de nos corps amoureux
C'est en frôlant ta peau que j'ai soudain senti Le son d'un frisson donné au plaisir d'aimer Le désir de l'autre brûlant de même envie Apogée de l'être se sentant désiré
C'est en goûtant tes lèvres que j'ai soudain vu Plus loin que l'avenir les évidences jours Des mots silences des complices parvenus A boire des mêmes sources l'eau des amours
C'est en mordant tes seins que j'ai soudain donné Dans la chaleur de l'étreinte les morsures De vie appétit retenu des élans nés De la braise des flammes de nos natures
C'est à entendre tes larmes grains de sable Que j'ai conter les fables de nos envolées Au sablier des oublis inénarrables Sur les plages de ton ventre forte marée
C'est à lécher ton âme de nos promesses De miel à adoucir la force des désirs Au galbe parfait des formes de tes fesses Que j'ai ouvert la route de nos souvenirs
C'est en surfant les vagues de nos inventions Que nos corps libérés ont perdu la montre Aux orgasmes du temps des amours vibrations Dans la soif fontaine de notre rencontre.