Le soir échauffe ton rêve, Qu'une douce main caresse Du profond ciel du bel été. Le temps en équilibre feu. L'image de fesses charnues. L'attente de déchirure, La quête pressante d'un saut Dans le vide des frissons nus.
Ton ventre s'ouvre et se ferme, Comme une vague houle bleue Aux embruns de sel d'une peau. Sur tes lèvres, baisers sable, Une langue, comme marée Sur l'estran de ton sexe chaud, Attise un feu de tempête, Qui t'inonde d'un soleil blanc.
Une onde de source chaude T'emporte au lointain d'horizon Sur un vent de force calme, Tourbillon doux de violence Au-delà du temps ébréché, A l'intérieur des galaxies Lointaines présences vives. Tu es le temps en cet instant.
L'amant de rêve sublimé Déjà disparu dans le ciel. Sur ta peau, des grains de sable, Diamants silice, doux secrets. Le désir feu épanoui Irradie la terre d'été. Le parfum de plénitude D'un bref écart au coeur du temps.