Les tétons de sa mamelle sur le nombril, Animal transis de la peur des prédateurs, Le regard glissant, au verso d'un grand péril, Au coin d'une rue, blottie sur une rumeur
De la ville, qui murmure son stress quotidien, Dans un flot de verbe rauque, de mots sans teints, Une femme en épave, regarde ses mains Caresser quelques papillons des lendemains.
Une eau vive court dans le caniveau proche De ses pieds nus, oubliés sur le pavé froid. Ses cheveux roux se perdent sur son épaule. Sur le vide elle pianote de ses doigts.
Au grand zoo, une femelle chimpanzé Epouille son petit, qu'elle' tient sur le ventre, Regardant les visiteurs curieux passer Devant sa liberté murée dans cet antre.
Une femme au milieu de la jungle du temps Chasse les papillons de son rêve meurtri. Son corps emmuré pourrit sur l'évènement, Qui passe devant elle sur la rue d'un jeudi
De grève nationale pour les retraites. Animal du zoo d'humanité, morte, Elle flotte, dans les miasmes de sa tête, Spectacle de rue da le grande cohorte.