Sur un cheval fou j'ai galopé mon rêve Sur l'écume des vagues du vent de folie Sur le sable blanc des plus secrètes grèves Il est venu se poser couleurs d'embellies
Sur des cailloux rêches j'ai cabossé l'amour Sur des peaux salées de bains de frissons d'envies Sur les lèvres pulpeuses de baisers trop courts Il a creusé les rides profondes de vie
Sur une montagne bleue j'ai tenu le ciel Sur le jour de soleil au lointain blanc métal Sur le velours nuit aux rancoeurs noires de fiel Il s'est déchiré sur le vide sidéral
Sur mes doigts gourds j'ai décompté les secondes Sur les murs de prison en bâtonnets de jours Sur les chagrins du coeur des peines profondes Elles ont figé l'éternité du bel amour
Sur mon sexe en érection j'ai senti le sang Sur le ventre plat de l'espoir des orgasmes Sur les promesse tenues de mes beaux amants Il est rouge et or aux arènes fantasmes.