Des phéromones et les amours s’enflamment Des élans de désirs à brûler les amants Des larmes sèches sur les regrets infâmes Caresses inassouvies perdues dans le temps
L’amour de toi ou alors le manque de toi Le désir de sexe ou des caresses douces Des questions vaines au bord d’un lourd désarroi Un séisme profond aux sourdes secousses
Aux amours succèdent les amours des êtres Quand pour demeurer il faut porter le vide Ce creux profond où se pose le renaître Pour peindre un paysage masquant les rides
A vouloir toujours cet impossible frisson La mémoire se perd au flou des instants perdus Quelques grains de lumière bleue à l’unisson Un pâle horizon où l’autre n’apparaît plus
J’ai tout oublié de nos promesses enfouies Aux tréfonds du temps des ressacs de nos amours Mais je rêve toujours d’une douce embellie Et les mots s’oublient pour n’être plus que toujours
Un tatouage indélébile sur le cœur Porte les images vives de nos étés Il illumine mes nuits de mille couleurs Où je suis encore sans avoir jamais été.