Tes fesses, sublime horizon, D'un rêve figé dans le temps. Une caresse au bout des doigts Antidote d'amour sans fond. Le désir fou impermanent, Aux pulsions bleues des seuls émois.
Tes fesses, à courir l'envie De posséder l'impossible, De croire la soif étenchable De baisers aux courbes de vie, De mots d'ailleurs indicibles, De feu de ciel impalpable.
Tes fesses, quand tout s'efface, Quand se traîne le quotidien, Quand l'inaccessible s'ouvre, Porte des plus grands espaces, Dessin caresse de la main Que la tendresse découvre.
Tes fesses, toile de maître Rebondies en cadre de vie Sur les murs de toutes mes nuits, Éphémères à paraître, Quand je cherche un bel oubli, Pour masquer le trop calme ennui.