De beaux jours d’atrocités nous restent promis Les compteurs ne sont jamais remis à zéro Les ventres ouverts les usages travestis Viendra le temps du plus beau de tous les salauds.
La guerre qu’elle soit à nos portes ou nos fenêtres Déploie sans honte ses lots de saloperies Ses fallacieux prétextes brûlent les êtres Sous les bombes technos de ses infanteries.
La barbarie se rénove sans scrupule Abjecte elle s’adapte à toute notre histoire Servante zélée d’autocrates crapules Insulte permanente à toutes mémoires
Des femmes et des hommes courage de paix Se dressent mains nues et poitrines ouvertes Pour exiger de vivre une Terre de paix Propice aux plus belles de leurs découvertes
Chacun de nous dans ses silences tranquilles Couve les germes noirs des puissances de feu La Terre minuscule immensité fertile Porte nos déserts nucléaires contre-feux
La parole est humaine seule arme de paix Elle peut faire obstacle au plus fou de tous les feux Les cris sont plus forts et ne se perdent jamais Ils résonnent jusqu’aux futurs des gens heureux !