Tes fesses réchauffent le soleil de l'hiver Caressant de ses rayons ta chute de reins. La lumière se centre en ce point d'univers. Se tient le grain du temps sous la paume des mains.
Le désir façonne ses constructions rêvées. Sur ta peau se dessinent les courbes du temps. Les rives de tes frissons saison sublimée Des amours au delta du souffle des amants.
Ton cœur de glace fond au rythme du désir De ce regard courant sur les courbes de froid D'un corps, alangui, inerte au vent à gésir, Oeuvre éphémère de neige, prison d'émois.
Un fleuve coule sur ton dos son mystère, Que mes lèvres suivent de la chaleur de soif, Sur tes fesses, qui retiennent la lumière. Bonhomme de neige, qu'un drôle de chapeau coiffe.