La montagne posée sur le toit Rougeoyante m'emporte vers toi Tu marches sur les tuiles rouges Le souffle court plus rien ne bouge J'attrape le temps de nos rêves Sur le sable chaud d'une grève Le pli de la roche se courbe Couleurs et senteurs du soir fourbes La perspective se profile Fin sable entre mes doigts fébriles La nuit tombe comme un voile noir Sur l'écume calcaire d'espoir Un lampadaire blanc s'allume Sur le toit s'envole une plume.