Plus vives que la course du vent sur l'herbe Comme un jet de lumière entre deux planètes Mes pensées se construisent de ton image Dans les creux du souvenir du vague à l'âme.
Mon temps s'est arrêté aux tendres minutes Des caresses promises pour éternité Et rien plus jamais ne saura le remonter Au retour bonheur que le désir chahute.
Il y a toi et le fond du manque absolu Comme un rêve imaginé de ses stigmates Au bord des doutes et des absences voulues Mon coeur bat le rythme sec d'un automate.
Les herbes se couchent sous le souffle du vent Qui rit du bon tour qu'il joue au paysage Je regarde les ondes courir en rêvant Et dessine encore et encore ton visage.