Aux bouts de tes petits seins un grain de folie A poussé mes lèvres à dire quelques mots Susurrés entre deux gorgées d'un vent de vie Avalées comme un doux nectar au goût très chaud
L'amour a coulé de ta poitrine charnue Pour inonder la Terre d'un lait de bonheur Je nage sur le temps transporté au-dessus Des instants figés d'une absence langueur
Au galbe de tes fesses les belles rondeurs De la Terre s'effacent au fond d'océan A la surface une peau aux grains de fureur Pour donner à la mer la houle de son temps
J'ai couru le monde à ces deux hémisphères Découvrant des continents encore inconnus Restés secrets au trop commun du vulgaire Sur la partie de la terre la plus charnue
Au bleu profond de tes yeux l'invention couleur D'une palette qu'aucun peintre jamais n'a En délires les plus rayonnants de noirceur Imaginée comme caresse de nana
Ton accent me chante encore des mots câlins Retenus si longtemps qu'ils explosent de joie Me donnent la fièvre jusqu'au bout de mes doigts A résonner sans cesse à ce manque de toi
Aux bouts de tes petits seins un grain de folie A poussé mes lèvres à dire quelques mots Susurrés entre deux gorgées d'un vent de vie Avalées comme un doux nectar au goût très chaud.