Les nuits fondent en jours puritains. Pour le regard de Juin le malin. Au sommeil, tu t'abandonnes "à l'orientale". Dans un rêve d'été qui s'installe. Des fruits gonflent, rougissent, se nomment. Mille insectes s'organisent, sous l'ombre d' ormes. Dix oiseaux, dans une ambiance sereine. Imprègnent leurs chants d'un poème de fond. D'une odeur d'herbes reines. A un coussin de foin blond. Une nuit de bonheur évaporée. En la profondeur de tes cuisses ajourées. Le délassement de toutes les senteurs. Entre l'étreinte des effluves de chaleur.