Le vent se mit à souffler si fort. Si fort qu’il éloigna la terre. La terre du soleil… et les arbres. Les arbres devinrent si minuscules. Minuscules comme les hommes disséminés. Disséminés tels les akènes du pissenlit. Pissenlit par une exhalaison d’été. Etés ce qu’ils sont, à vouloir devenir puissants.
Un puissant soupir qui n’était plus de l’air. Air d’un courant de particules. Particules que peu de chose oppose. Oppose l’haleine expirante et tourbillonnante. Tourbillonnante de vie d’une galaxie. Galaxie replaçant ses éléments. Eléments, loin, très loin des horreurs. Des horreurs et de la cruauté humaine. Humaines, les stars sont là où elles brillent. Brillent et se purifient en petits points lumineux. Lumineux, de tant de candelas. Qu’en delà de ce jour se brûlent mes yeux.