J’ai entendu raisonner la misère Bien lové dans le ventre de ma mère Si je dois vivre entouré(e) de chimères Pourvu qu’elles ne soient pas éphémères
Parfois des refrains chagrins Des jours de bombes profondes Des sourires qui retombent Sur des matins souterrains
Recoquillé(e) dans les bleus de Matisse Ils prédisaient pour moi tant de sottises Cherchant les habits qui m’alphabétisent Au milieu des horloges qui frémissent
Parfois des refrains chagrins Des jours de bombes profondes Des sourires qui retombent Sur des matins souterrains
La colère d’un horizon gris clair Se dissipera dans les eaux de mer Lorsque j’apparaitrai devant mon père Des batailles cèdent sous les prières
Parfois des refrains chagrins Des jours de bombes profondes Des sourires qui retombent Sur des matins souterrains