Tu viens d’éclairer le fond de la cale Où ma flamme attendait la délivrance Une fièvre buissonnière et secrète Guette le frissonnement de tes pas… tes pas Les choses ont pris ta couleur Mon trouble se noie dans la douceur A peine le partage d’un regard Que le monde s’est arrêté de battre Les faux-semblant ont fini par se taire Un ruban noir dans tes cheveux-printemps Les choses ont pris ta couleur Mon trouble se noie dans la douceur Ton corps est un sel d’équinoxes pâles Ma main t’offre l’Eternelle caresse Sur tes grands yeux de clémence et d’ivresse Passe un nuage de fragilité… fragilité Les choses ont pris ta couleur Mon trouble se noie dans la douceur J’aimerai disposer dans un coffret Le peut-être de ce subtil naufrage Tu apparais dans le creux de mon cœur Je te prends telle que tu es devenue… nue Les choses ont pris ta couleur Mon trouble se noie dans la douceur Dans mes pensées le reflet de ta voix Le sucré sur ton sourire de mars Dans mon désarroi de te voir partir Un cristal de glace marbré de deuil… deuil Les choses ont pris ta couleur Mon trouble se noie dans la douceur