Falaises, vos trouées sont des clochers que berce Le chant d'un mousse nu à la voix saccadée; Le ressac a giflé le récif qui transperce L'écume des marées proches, barricadées Dans des anses à la géométrie douteuse, Où vient s'éterniser l'usure caillouteuse. L'azur est le reflet voilé des horizons, Le vent du large annexe et distribue l'écho Que répercute un front de murailles, cloisons, Et que trempe l'embrun, sueur des vagues. L'eau S'énigmatise par ses calmes, ses furies; Ses humeurs redoutées et ses halètements L'idéalisent pour le rimeur. Des scories De courants refroidis givrent mes vêtements! Pleins de ferveur, voici ce qu'aiment les nochers. Ces immensités là sont leurs champs; leur bétail, Aligné et poissant leur trop maigre attirail, Un tas muet flambant sous l'ardeur des couchers!
Extrait de RAYONS D'ÂMES suivi d'une SAISON CHEZ LES WLURT