Nu comme aux premiers temps, môme à la peau tannée, Jérôme, le cadet, mâche des poires blettes ; La mère a pu glaner du maïs qu'elle apprête, Chômeur, le père bat une vieille fanée!
La tôle s'évertue à trancher les rafales, Les planches vermoulues bâillent, gonflées de pluie; De l'entrée au grabat, le rat trempé a fui. La porte claque alors que l'homme saoul s'affale.
La tête blanche entonne un refrain vénérable, Où refleurit l'azur de ses seize printemps; Jérôme, sale et beau, renifle par instant. Dehors, plantée près de ces débris vulnérables,
La froide énormité des grands buildings passifs, Aux crânes chevelus d'antennes, de panaches, Sur eux, cyniquement, balance sans relâche, Des regards, noircissant ses yeux inexpressifs.