L’onde de la rivière Au corps de femme Jette quelques éclats D’une matinale prière Un souffle de flammes En ses bords plats
L’onde de la rivière En sa poitrine sinueuse Joue de l’eau vive En précieuse matière De nacre amoureuse Au ciel des Maldives
L’onde de la rivière éclaire le regard absent De la lune en son sein Silence des lèvres de pierre Quelques graines du temps D’un menu larcin
L’onde de la rivière Court sur un velours de nuit Dans la mémoire du poète Et au travers du mystère Comme une aile qui s’enfuit Le poème prend corps et tête.