Souvent il observait les vols d’engoulevents, Qui font les soirs d’été des trilles sur le vent, Sans–logis des nuages qui naissent sur les toits ; Il leur enviait alors d’être libres sans roi.
La nuit le chérissait, l’accueillait dans ses bras, Car lui la nourrissait de ses rêves d’enfant : Voyages au pays où l’on n’arrive pas, Peuplé d’Elfes, de fées et de gris éléphants.
Il s’endormait à l’aube, croyant mourir enfin, S’évader à jamais des torves lendemains Et se donnait, confiant, au futur incertain.
Mais toujours, crevant les ténèbres venait, Le jour, maillon du temps qui à toi l’enchaînait, Etreinte mortelle chaque jour plus serrée.