Sérénité de pierre immobile et pérenne Escaliers du ciel que se donne un primate Pour s’élever plus haut que l’animal stigmate Qui le marque en son cœur, en sa chair et le mène
A l’image inversée qui l’attend sous la terre … A l’image insensée qui l’attend en enfer.
Cathédrales ! Flammes froides et qui brûlent pourtant ! Lumières aveugles qui sondent le néant ! Ombres de vérité, vous vivez sur le mur Des cavernes de l’Id où souffle l’esprit pur.
Cathédrales ! Colosses de l’espoir où la raison s’égare ! Flèches lancées à la poursuite du vent Qui traversent nos corps et traversent le temps, Doigt de l’homme pointé, vœux d’un ange barbare.
Cathédrales …
Veilleuses dressées sur une terre obscure Dont le chant doit s’éteindre en un sanglant murmure.