Seule la mer danse à l’horizon si lourd, Et mon bateau la suit, sous le cri des mouettes, Sur le parquet de vague en sa valse muette ; C’est un adieu très seul et ruisselant du jour.
Je te nomme en silence au bleu de l’outre-mer La nuit chavire et tombe, exquise en ton corsage, Et mon arc se retend, phrase des corps en nage, Flèche brisée du vers rompu de mots amers.
Les sentiments murés du volcan des yeux clairs Jettent parmi le sombre une lave érotique Et l’océan s’allume un instant de l’éclair Qui meurt en obsidienne à la mémoire antique.