Longtemps je t’ai cherché, comme les hommes cherchent Dérivant sur la vague oubliée des serments, Montant à la misaine où les étoiles perchent, Montrant à la misère que son visage ment …
Parfois je t’ai trouvé dans la peau d’une femme, Ma mère, la première, dont les bras étaient tendres ; Bien souvent j’ai lutté, afin de te défendre, Avant que se consume à chaque fois ta flamme.
Pour toi j’ai arrêté le vent de la montagne, Qui voulait me voler ma joie et ma compagne ; J’ai apaisé les flots de mon cœur Tibériade Quand l’amour, ton vaisseau, se retrouvait en rade.
Bonheur, image trouble … Illusion nécessaire ! Acteur au masque double accolé aux visages, Qui leur prête un sourire et qui tourne la page, S’enfuit comme un voleur que les pandores serrent.
A peine illuminés d’une étincelle d’or, Nos yeux se déshabillent et perdent leurs pépites ; Dans le temps d’un soupir que nos sanglots habitent, L’espoir que tu fis naître s’est éloigné du port.
Splendeurs de l’illusion, luxes amers du rêve, Foultitudes éteintes de cœurs adjacents, Mirages et fantômes de la nuit qui descend, Mensonges de l’aurore par qui nos bulles crèvent…
Qu’elle est belle, ta quête, conquérant d’inutile ! Tu peux lever la tête vers les cieux incléments : Ils sont vides autant que le cœur des amants Dont l’ombre déchirée, de tout temps se profile,