C’est alors qu’il se noie que le soleil lance Aux cieux qui s’enténèbrent un rayon vert sublime ; C’est au seuil de la mort que le vieux cygne élance Son long cou pour offrir un chant d’amour ultime ; C’est quand le fil se rompt et que ta voix s’éteint Qu’en mon cœur orphelin que la douleur étreint Jaillit le rayon vert, s’élève le chant du cygne…
Tes lèvres, pose-les sur mes mains comme un signe ; Offre-moi une larme au péril de tes yeux L’amour est notre croix qu’il faut porter à deux ; Prête-moi une larme que je rêve de Toi Donne-moi je t’en prie cette perle d’émoi Qui vivra sur ta joue et mourra sur ma main Tout au long de ma nuit jusqu’au radieux matin…