Il n'est de plus beau chant que celui qui s'élève Quand l'aurore me trouve aux frontières du rêve. La nuit est suspendue à l’horizon des yeux : Ne t’éveille pas encore ! Accroche-toi aux cieux…
Il n’est de chant plus beau que celui d’un sourire Quand ton regard plonge dans mon âme oiseau-lyre. Des larmes de bonheur perlent sur mon cœur, Gouttes de velours au jardin des langueurs…
Il n'est de chant plus doux que parcourir tes lèvres Et de dessiner leur contour avec fièvre Par le bout de mon doigt où s’accroche la tendresse Avant de les étreindre de délicatesse…
Il n’est plus cristallin que le chant des murmures Du vent d’amour qui contient toutes tes aventures, Les merveilleuses inspirations de voyages Tracées à l’encre de ton cœur sur ma peau-laitage.
Il n’est de plus beau chant que celui du plaisir Quand les étoiles s’embrasent de nos désirs ; Elles font de nos rêves une ronde de caresses Et ferment nos yeux – lumières enchanteresses -.
Il n'est de chant plus pur que celui qui soupire Quand je me rends enfin au plus haut du désir, Quand je meurs dans tes bras de mille petites morts Que je tombe sur toi et que flambe l’aurore…
Il n’est de plus beau chant que celui de l’amour Qui commence et finit dans ton cri, chaque jour, Le ressac éternel qui respire l’infini, Le pont sur les étoiles que tu jettes dans ce cri…