Accepte ce bouquet de larmes de couleur Caresse ces vers tendres enfants de nos amours Prie genoux ployés pour nos jours de douleur Donne-moi une chance de t’adorer toujours
Ne cesse de rêver
Quand bien tu me tuerais, je revivrais en toi, Si même tu m’oubliais, tu resterais pour moi La fleur que j’ai choisie aux champs de cette Terre La femme que je chéris aux portes de l’enfer
Ne cesse de m’aimer
Ne me reproche pas de rester silencieux Notre amour est trop grand pour devenir une arme Qui fauche des bonheurs et se repaît de larmes Notre amour est trop beau pour offenser les cieux
Ne cesse d’espérer
Pour mon cœur étonné c’est la première fois Que l’éclair le partage, qui est issu de tes doigts Je croyais tout savoir et je suis nouveau-né Laisse-moi me nourrir à ton sein, mon aimée
Que jamais ne descende la nuit sur cet amour.
Juillet 2002
Inspiré bien sûr par « Les séparés » de Marceline Desbordes- En humble hommage.