Comme les fleurs tendres que l’on cueille, Comme les parfums que le vent sème, Qu’on s’en offusque ou qu’on le veuille, Les femmes sont faites pour qu’on les aime.
Les femmes sont faites pour qu’on les aime, Ni Dieu ni Diable n’en peuvent mais, Pour conjuguer le verbe aimer, Nous crucifier dans l’aube blême.
Comme le ressac et la marée Caressent la berge et la submergent, Elles sont l’eau vive où l’on s’immerge ; Les femmes sont faites pour être aimées.
Elles sont la chère, elles sont l’auberge…
Les femmes sont faites pour qu’on les aime Et leurs mains fines nous emmènent Au firmament, près du soleil ; Elles crient « Maman » dès le réveil.
Elles sont notre tout premier visage Et nous ne sommes que leur ouvrage ; Elles ont fleuri la terre d’Eden, Les femmes sont faites pour qu’on les aime.