D’une Lune brisée la lumière fuyait Fatale expiration, débâcle photonique ; Et la pluie déposait ses gouttes ironiques Aux visages défaits que les larmes noyaient.
Aux visages défaits que les larmes noyaient, Le ciel ne renvoyait qu’un orage d’été ; La touffeur m’embrumait de ton souffle haleté, Le plaisir avançait au creux des reins ployés.
Le plaisir avançait au creux des reins ployés De ceux qui se savaient d’avance condamnés, Et cueillaient en soupirs les fruits qui sont donnés Aux oiseaux de l’amour aux ailes déployées.
Aux oiseaux de l’amour aux ailes déployées, Il restait à voler jusqu’ aux lunes déchues ; En chemin ils croisaient la lumière perdue, Qui habillait la mort, de l’amour côtoyé.