Mais ainsi s’en allaient les brumes de jeunesse Emportant ton sourire aux portes de la nuit Et moi je restais là cloué contre ton huis Cherchant l’or dans tes yeux où jadis la tendresse …
La tendresse dansait comme nous nous aimions La flûte du printemps, le vol des papillons, Le mépris du malheur, aux lèvres la chanson De nous aimer toujours, ô la douce oraison …
Ô la douce oraison que la raison perdit Dans les sentiers glacés où les autres guettaient Le moment de cueillir les larmes emmêlées De nos amours volées au chevet de leur lit.
De ces heures volées de bonheur remboursées Par nos larmes amères, je ne regrette rien ! Mon adorable amour et mon rêve aérien, Si demain je devais ou renaître ou t’aimer,