Sans doute sont soleils abonnés à des îles, Qui brillent à l’appel et brûlent de longs cils ; Sans doute sont des mains posées sur des peaux brunes, Qui cherchent le sésame à l’entrée de vos urnes.
Peut-être à l’ascension d’horizontales fées Planterai-je un drapeau au septième du ciel ; Et comblant le vide d’une énième belle, Je ferai l’effraction de corps nus et défaits.
Mais la pierre d’amour restera un mystère, Hiéroglyphe insoluble au ton chair de rosette, Jamais je ne saurai ce que pour moi vous êtes.
Sans doute vos soleils sont étoiles qui meurent, Et qui brillent d’autant que se rapproche l’heure Où l’ombre invitera mon ciel, et l’univers.
3 mars 2007
Lointaines …
Lointaines, si proches et se retirent, Les femmes sur la marche, qui hésitent Avant de façonner le désir.
Qui tâtent du pied le sol, Qui goûtent des yeux mon silence, Geste muet d’amour fol.
Et dont le regard s’en va Quand la mémoire tourne le coin De la rue qui ne finit pas.
Lointaines, si proches et me désirent, Les femmes qui ne m’auront pas.